Les membres du Conseil économique, social et environnemental (CESE) dénoncent l’adoption du texte de loi relatif à l’exercice de la médecine par la Chambre des représentants, alors que le Conseil n’avait pas encore livré son avis. En effet, le Conseil a été saisi par Rachid Talbi Alami, le 29 octobre, pour donner son avis sur ce texte. Des membres de la commission du CESE en charge du dossier ont même réclamé la suspension des travaux. Mais leur document a finalement été approuvé jeudi dernier, lors de la 45e session ordinaire du CESE.

Le diagnostic du Conseil porte particulièrement sur le fameux article 60 qui ouvre le capital des cliniques aux non-médecins. Jaouad Chouaib, rapporteur du projet d’avis, affirme que «ce projet de loi ne s’inscrit pas dans une politique de santé économiquement viable». Selon lui, l’investissement dans ce secteur est fondamental, mais ne peut pas constituer une finalité en soi. «La finalité est d’améliorer quantitativement et qualitativement l’offre de soins à l’échelle du pays», ajoute-t-il. D’ailleurs, les membres du CESE remettent en cause l’un des principaux objectifs de l’ouverture du capital des cliniques aux investisseurs non médecins, à savoir la généralisation de l’accès aux soins. Pour eux, il fallait établir une analyse en matière d’impact sur le système de santé avant de préparer la loi et de fixer ses objectifs.

Les experts du Conseil estiment en tout cas que la réforme de El Houssaine Louardi ne permettra pas d’améliorer l’offre de soins pour tous.

Ils reprochent au projet d’avoir négligé les garde-fous indispensables pour garantir les droits des patients, contrôler les prix et veiller au respect de la qualité des prestations de soins.

Le Conseil considère que l’obligation de constituer des conseils d’éthique est difficilement réalisable dans les petites cliniques en raison du faible effectif des médecins y exerçant. En clair, le CESE conclut qu’en l’absence d’un secteur public fort, d’une gouvernance adéquate du système de santé, et d’une couverture médicale universelle, l’ouverture du capital des cliniques privées pourrait représenter un facteur de risques. Ainsi, ses experts mettent en garde contre l’aggravation des inégalités, l’augmentation des dépenses des ménages qui supportent déjà 54% des frais de santé, la dépendance aux capitaux étrangers et le renforcement du déficit entre les secteurs public et privé.
Zitouni IMOUNACHEN - Source : www.leconomiste.ma 

Le mercredi 17 décembre, à Casablanca, un point de presse a été organisé par BERIC, société sœur des laboratoires LAPROPHAN, spécialisée dans la fabrication, l’importation et la distribution des produits cosmétiques, diététiques, d’alimentation infantile et d’accessoires de beauté.

Cette rencontre a été l’occasion d’annoncer la signature d’un partenariat entre BERIC et le laboratoire allemand SANDER ET STROTHMANN pour le lancement au Maroc de deux gammes de produits dermo-cosmétiques novatrices pour peaux sèches et sensibles: WEISSMOOR et ROYAL DERMA.

Ce partenariat est fort complémentaire. D’un coté, BERIC va mettre en œuvre ses ressources marketing, commerciales et logistiques pour assurer la promotion et la commercialisation de ces produits au Maroc. Et de l’autre, la société allemande SANDER STROTHMANN apporte son savoir faire, sa maitrise et sa spécialisation dans la production de produits haut de gamme.

WEISSMOOR et ROYAL DERMA sont désormais disponibles dans le marché marocain.

WEISSMOOR : est une gamme de soins visage et corps à base d’un actif naturel exceptionnel : la tourbe blanche, extraite des tourbières  de Finlande.
ROYAL DERMA : est une gamme de masques et de concentrés d’actifs pour les soins anti-âge et anti rides du visage.
Zitouni IMOUNACHEN - Source : Pharmacie.ma

CSL Behring a annoncé le 16 décembre dernier le dépôt d’une demande de licence de produit biologique (BLA) auprès de la FDA (United States Food and Drug Administration) en vue d’obtenir une autorisation de commercialisation (AMM) pour son facteur IX de coagulation recombinant associé à une protéine de fusion recombinante (rIX-FP).

« Une fois approuvé par la FDA, le rIX-FP donnera aux personnes atteintes d’hémophilie B et à leur médecin une possibilité de traitement avec une plus longue durée d’action, autorisant des intervalles entre les doses pouvant aller jusqu’à 14 jours », indique la société dans un communiqué.

Le Dr Andrew Cuthbertson, Directeur scientifique de la R&D de CSL Limited a déclaré : « notre partenariat solide et notre engagement auprès de la communauté de l’hémophilie nous ont conduits à développer le rIX-FP, grâce à une technique de fusion à l’albumine recombinante. Cette technologie nous a permis de développer un traitement avec une longue durée d’action qui s’inscrit dans notre volonté d’améliorer le bien-être des personnes souffrant de troubles de la coagulation et de maladies rares. »
Zitouni IMOUNACHEN - Source : http://www.mypharma-editions.com

Plusieurs études ont été consacrées dernièrement aux relations entre la vitamine D (VD) et la fonction pulmonaire. Certaines ont montré une association entre des taux bas de 25-hydroxyvitamine D [25(OH)D] et une baisse de la fonction pulmonaire chez des adultes et des enfants ayant un asthme ou une bronchopneumopathie obstructive.

Des pédiatres de Taïwan ont étudié les taux de [25(OH)D] de 1 315 enfants suivis dans le cadre d'une cohorte destinée à l'investigation des facteurs épidémiologiques et prédictifs de l'asthme et des allergies. Les calculs ont été faits sur l'ensemble de la cohorte après ajustement des facteurs de confusion : âge, sexe, IMC, saison, exposition au tabac.

Les enfants dont les taux de vitamine D étaient insuffisants, en comparaison de ceux dont les taux étaient suffisants, avaient en moyenne une capacité vitale forcée (CVF)inférieure de 53,4 ml et un volume expiratoire maximum/1sec (VEMS) inférieure de 48,2 ml. Les enfants déficitaires, en comparaison des suffisants, avaient en moyenne une CVF inférieure de 81,9 ml et une VEMS inférieure de 55,2 ml. En d'autres termes, une élévation du taux de VD de 1 ng/ml était associée à une augmentation de 3,6 ml de la CVF et de 2,4 ml de la VEMS.

En conclusion, la relation dose/réponse entre le statut en vitamine D et la fonction suggère l'implication de cette vitamine dans le fonctionnement pulmonaire. Ce rôle pourrait s'exercer par une action sur les cellules musculaires lisses.
Zitouni IMOUNACHEN - Source : http://www.univadis.fr

Sovaldi, Kadcyla et Tivilcay 50 mg ont été évalués par la HAS (la Haute Autorité de santé ). Ils ont été  passés au crible sous l’angle de leur ratio différentiel coût-résultat. La Commission d’évaluation économique et de Santé publique (CEESP) de la HAS a estimé important le service médical rendu (SMR) en monothérapie par Kadcyla (trastuzumab emtansine) dans le traitement d’un cancer du sein HER2 positif métastatique ou localement avancé non résécable. Son ASMR (amélioration du service médical rendu) a également été déclarée importante par rapport au lapatinib (Tyverb), en association avec la capécitabine (Xeloda).

SMR important également pour Solvadi (sofosbuvir) dans son AMM, tout comme son ASMR en association à l’interféron alfa pégylé et/où à la ribavirine dans la prise en charge des adultes infectés par le virus de l’hépatite C (VHC). En revanche, son ASMR est modérée pour les patients de génotype 3 naïfs de traitement antiviral.

Enfin, si le SMR de l’inhibiteur de l’intégrase, Tivicay 50 mg (dolutégravir) est jugé important dans la prise en charge du VIH 1 pour toute personne de plus de 12 ans, naïve de tout traitement antirétroviral ou prétraitée en échec, la CEEPS considère que l’association de Tivicay avec un traitement de fond optimisé apporte une ASMR modérée en terme d’efficacité immunovirologique pour les patients en impasse thérapeutique.

De même, l’ASMR du Tivicay en association à d’autres antirétroviraux est déclarée mineure par rapport à Isentress (raltégravir) chez les patients naïfs de traitement antirétroviral ou prétraités dont le virus ne possède pas de mutation de résistance aux inhibiteurs de l’intégrase (INI). La CEESP précise que l’efficacité immunovirologique n’est pas inférieure à celle du raltégravir et que la barrière génétique au développement de résistance est plus élevée. Elle souligne sa meilleure facilité d’emploi, une monoprise contre deux prises quotidiennes pour le raltégravir.
Zitouni IMOUNACHEN - Source : www.lequotidiendupharmacien.fr

En faisant le tour de l’actualité du jour, je suis tombé sur un article pour le moins étonnant. En effet, une étude publiée par la revue scientifique « Psychological Science », nous apprend qu’il existe un moyen assez simple pour booster nos anticorps et échapper aux virus : faire des câlins à nos proches. Cette étude menée par une équipe de chercheurs de l'Université Carnegie Mellon à Pittsburgh, révèle que les personnes qui recevaient le plus de câlins par jour avaient une meilleure résistance au rhume que les autres. Et lorsqu'ils étaient malades, ces derniers avaient des symptômes moins forts.

Pour expliquer ces résultats, Antoine Pelissolo, président de l'Association française des troubles anxieux et de la dépression, met en avant l’effet anxiolytique qui serait engendré par les câlins. Ce dernier ajoute que : « le résultat sur le rhume peut paraître anecdotique, mais il est très intéressant de pouvoir démontrer scientifiquement que notre état de santé physique, et on peut l’imaginer aussi pour des maladies plus graves, est clairement influencé par des facteurs psychologiques et affectifs. »

Pour ma part, cet article tombe à pic. Car je ne comprenais pas la raison pour laquelle l’activité de mon officine ne décollait pas vraiment malgré le froid de canard qu’il fait depuis bientôt un mois. Maintenant, les choses sont devenues très claires. Mes patients sont surement des grands adeptes de câlins.

Quant aux prochains patients enrhumés qui viendraient chercher leurs traitements dans mon officine, je les regarderais, désormais, d’un autre oeil. Car, derrière toute personne enrhumée, il y a une personne souffrant de grande solitude et de manque d’affection.

J’exhorte, enfin, tous les pharmaciens d’officine à faire preuve de beaucoup de psychologie et d’humanité envers les personnes souffrant de rhume. Et à chaque fois que nous sommes amenés à délivrer une cure contre le rhume, nous devons prendre le temps de parler un peu aux patients, prendre de leurs nouvelles, et pourquoi pas leur faire un câlin !
Zitouni IMOUNACHEN